De par ses merveilles naturelles et ses stations balnéaires pittoresques, l’Australie figure parmi les destinations de voyage les plus enviées par les vacanciers. La Grande Barrière de corail fait souvent partie des incontournables du circuit. Toutefois, avec le réchauffement climatique et les activités d’exploitations environnantes, le parc marin de 2 300 kilomètres se dégrade continuellement. Un séjour d’écotourisme au pays des Kangourous sera l’occasion de découvrir le « Great Barrier Reef Marine Park » et surtout de participer à sa préservation.
Une merveille menacée qui nécessite un programme de conservation
Cela fait plus de deux ans que les spécialistes de l’environnement et de l’écologie surveillent de près la situation de la Grande Barrière de corail. Les récentes analyses rapportent que les récifs sont en train de subir un fort phénomène de blanchissement. De nombreux scientifiques sont venus vérifier la véracité de ces études et en conclurent la nécessité d’adopter des dispositifs afin de préserver ce précieux joyau qui figure parmi les premiers sites inscrits au patrimoine mondial et les sept merveilles du globe.
Le voyage en Australie sera pour les vacanciers le moment idéal pour découvrir d’eux-mêmes les véritables effets du changement climatique. L’augmentation de la température de l’eau affecte les coraux d’une manière assez particulière. Se sentant étouffer, ces êtres vivants blanchissent pour montrer la gravité de leur situation avant de mourir. Certains arrivent à expulser l’algue qui vit en symbiose avec eux comme pour faire remarquer que leur habitat est devenu invivable. Le changement climatique semble aussi acidifier l’eau réduisant les processus de calcification des coraux. Et puisque l’existence des uns dépend de celle des autres dans cet univers aquatique, le problème ne tardera pas à toucher les plus de 4002 espèces de mollusques et 1503 espèces de poisons qui y vivent.
Pendant la visite, les vacanciers auront également le temps de constater les effets des exploitations industrielles et agricoles, des productions de charbon et de la prolifération acanthasters sur le parc marin. La situation est alarmante selon l’ARCCSS (Centre pour la science du système climatique) puisqu’à ce rythme, la Grande Barrière de corail d’ici 20 ans. Des initiatives ont été prises par les autorités locales pour réagir face à la menace qui plane sur l’un des plus grands attraits touristiques du monde. Une réunion s’est déjà tenue à Bonn en Allemagne en 2015 sous l’égide de Greenpeace afin de déterminer l’avenir du « Great Barrier Reef Marine Park ». Il a été décidé que les systèmes de protection seront renforcés et les projets concernant les mines de charbon seront revus.
Il n’est pas encore trop tard pour quelques séances de snorkelling
En intégrant la découverte de la Grande Barrière de corail dans leur circuit en Australie, les vacanciers auront la chance d’explorer le parc marin. Les croisières peuvent partir des deux côtés que ce soit à Bundaberg ou à la pointe du Cap York. L’accès depuis la côte n’est pas possible. Des voiliers légers sont disponibles pour ceux qui ont choisi de commencer leur parcours dans le Queensland et qui n’ont pas vraiment prévu un petit détour en bateau. Les tarifs en vaudront vraiment la peine. Les débutants peuvent tout d’abord être initiés à l’art de la plongée avant de circuler dans ce vaste parc marin. Des établissements écocertifiés proposent ces services si l’apprentissage est une étape vraiment utile pour les jeunes. Des équipements sont également loués directement sur les lieux.
Une fois sur le navire, les visiteurs seront briefés sur les consignes à suivre, les endroits à ne pas manquer ou encore la meilleure façon de porter les matériels. En débarquant sur le récif, les amateurs de randonnées peuvent tout de suite enfiler leur masque et tuba et nager en direction de la barrière. Les plongeurs expérimentés seront assistés par des instructeurs tout au long de leur périple. C’est lorsqu’on atteint les profondeurs des 10 m ou 15 m qu’on peut vraiment avoir un aperçu de la beauté des fonds marins, mais surtout de la diversité de la faune et de la flore existantes.
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