Appartenant encore il y a peu aux « métaux lourds », le mercure dont le symbole est Hg est aujourd’hui un « élément trace métallique ». Or il se trouve que le mercure est susceptible d’être assimilé par divers organismes vivants. On évoque alors le méthylmercure ou MeHg qui est extrêmement dangereux du fait de sa stabilité et de son attrait pour les protéines…
Comme le signale l’INSU (Institut National des Sciences de l’Univers) c’est donc le plus facilement du monde qu’il se concentre dans les organismes vivants, ce qui implique malheureusement une contamination de chacun des maillons de la chaîne alimentaire.
La production de mercure résulte des activités humaines, qu’il s’agisse de métallurgie, d’exploitation minière, de combustion des déchets au même titre que des combustibles fossiles. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le mercure se dissémine un peu plus chaque jour dans les écosystèmes terrestres et marins. On relève d’ailleurs sa présence jusqu’en Antarctique.
Une augmentation de 25 % de la concentration de mercure dans les eaux profondes des océans.
D’après une étude menée par les services du Programme des Nations Unies, le dernier siècle a été le théâtre d’un important pic d’émissions de mercure.
De nos jours, force est de constater que l’activité humaine transforme les océans de la planète en réservoirs à mercure. L’ANSES tire la sonnette d’alarme par rapport au fait que bien que faiblement présent dans l’eau (sous forme de méthylée), le mercure se concentre de plus en plus lorsqu’il est assimilé par les poissons, puis par leurs prédateurs.
Mercure : quelle est la principale source de contamination humaine ?
C’est au moyen d’une exposition alimentaire et plus exactement en consommant du poisson que l’homme assimile du méthylmercure.
D’après un rapport alarmant de l’ANSES, manger du poisson est donc le principal vecteur…
Il est important de prendre en considération que le niveau de mercure se concentre davantage du côté des espèces marines trônant au sommet de la chaîne alimentaire. Par conséquent, les requins, les espadons, les thons rouges (du Pacifique), les marlins, les lamproies, les homards, les phoques ainsi que les petites baleines sont directement affectés par le mercure.
Selon l’OMS (Organisation mondiale pour la santé), ce qui en découle de source, c’est que ces espèces aquatiques étant consommées par l’homme, les niveaux explosent…
Intoxication au mercure, quels sont les poissons à ne pas consommer ?
- Le maquereau roi
- Le marlin
- Le thon rouge du pacifique que l’on retrouve d’ailleurs dans des sushis.