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Les 10 produits les plus dangereux pour la planète

Nanabio

Ils font partie de notre quotidien mais tous regorgent de composants nocifs pour notre belle Terre et la détruisent à petit feu. Nous les avons passés au crible pour mieux réaliser leur impact, aujourd’hui et demain.

Le plastique

Chaque année, quelques 20 milliards de tonnes de déchets sont déversés en mer, dont 80% proviendraient des terres, transformant notre belle bleue en un immense dépotoir. À tel point que l’on parle d’un septième continent pour qualifier ces zones polluées. Malgré les mesures prises dans de nombreux pays, notamment la fabrication limitée de sacs plastique, la plupart des emballages et déchets ménagers sont toujours mal collectés, mal recyclés et, pire encore, abandonnés dans la nature. Déplacés par les vents, la pluie, les rivières puis les océans, ils offrent ce triste spectacle d’une catastrophe écologique annoncée. Catastrophe qui ne s’arrangera pas sans prise de conscience individuelle, surtout dans les pays émergents.

 Le sucre

Selon une étude du WWF, en impactant des zones habitées par des animaux, des végétaux et des insectes, les plantations de sucre seraient celles qui détruisent le plus de biodiversité dans le monde. Si l’on ajoute son usage intensif d’eau et de pesticide, la culture de la canne ou de la betterave à sucre provoquerait par ailleurs une forte érosion des sols. À titre d’exemple, le mal est déjà fait sur les sols appauvris, de Papouasie-Nouvelle-Guinée déjà délestés de 40% de leur teneur en carbone organique que l’on retrouve ensuite dans l’atmosphère et qui contribue au réchauffement climatique.

Le pétrole

On a tous en mémoire des images de marées noires Si les dégâts peuvent être atténués par l’homme s’ils sont pris à temps, la faune et la flore marines s’asphyxient peu à peu. Dans les airs, chaque année, quelque 225 milliards de litres de kérosène seraient consommés pour l’aviation civile et militaire. CO2, particules fines, oxyde d’azote, hydrocarbures, vapeur d’eau…émis par les moteurs ont une lourde responsabilité dans les changements climatiques et le réchauffement de la planète. Enfin, sur la Terre, selon l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), les voitures pollueraient 30 fois plus que les avions sur les courtes distances. Même si les marques et les pays annoncent passer au tout électrique, il faudra encore attendre 2025 en Norvège et 2040 en France !

Le jean

Le vêtement le plus fabriqué et le plus porté dans le monde – 63 millions de jeans vendus chaque année en France et 2 milliards dans le monde- est responsable d’un vrai désastre écologique. Derrière chaque toile bleue se cachent des centaines de  litres d’eau utilisée, puis usée et polluée , des pesticides, des colorants, de puissants détergents et plusieurs millions de kilomètres de transport avant d’arriver en boutique. Le constat est particulièrement édifiant à Xitang, en Chine, capitale mondiale du jean où les rues sont parcourues d’eau d’un bleu totalement artificiel. Récemment, les fabricants ont pris des mesures, s’engageant à ne plus utiliser de produits dangereux d’ici à 2020.

Le chocolat

Qui aurait cru que sa petite tablette plaisir pouvait être dangereuse pour l’environnement ? La raison est simple. Le cacao, qui ne pousse que dans des forêts équatoriales, nécessite beaucoup d’eau (2400 litres pour fabriquer 100 g de chocolat). Avec l’augmentation de la demande, il faut détruire de nouvelles forêts équatoriales pour les plantations. Mais ce n’est pas tout. Le chocolat industriel, avant d’arriver dans vos placards, a subi de nombreuses transformations plus ou moins polluantes: fermentation, torréfaction, broyage, ajout de lait, de graisses végétales, de sucre… Heureusement, les industriels commencent à faire certifier leurs productions de cacao.

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